Europe-Afrique – Dr. Pierrette Herzberger-Fofana
Tirailleurs sénégalais
” Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort,
Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’arme, votre frère de sang?
Je ne laisserai pas la parole aux ministres et pas aux généraux, Je ne laisserai pas -non!”(1)
Léopold Sédar Senghor
© Dr.Pierrette Herzberger-Fofana
1er décembre 2024: Commémoration du massacre de Thiaroye au Sénégal
La commémoration du 80 ème anniversaire du massacre de Thiaroye à Dakar est un événement historique qui rend hommage aux vaillants soldats Africains morts sur le champ de bataille ou sur les routes enneigées d’Europe.
Cette cérémonie s’insère sans le vouloir dans le cadre de la Décennie des Personnes d’Ascendance Africaine proclamée par les Nations-Unies (2015-2024) et qui a pour thème “Reconnaissance, Justice et Développement.” Par cet acte, le Sénégal reconnaît officiellement le massacre de ces anciens “Tirailleurs Sénégalais” et rend justice à ces braves soldats qui ont payé de leur vie un lourd tribut: la dette de sang. Leur juste révolte transformée en “Mensonge d’État” est qualifiée de rebellion et de mutinerie par l’ancienne puissance coloniale afin de ne pas reconnaitre le sacrifice de ces héros de la Seconde Guerre Mondiale, oubliés des manuels d’histoire. En 2014, pour les 70 ans du massacre, le président français François Hollande reconnaissait “la répression sanglante” qui avait coûté la vie à 70 tirailleurs sénégalais. Le 26 novembre 2024, le Président Macron a reconnu cette année qu’il s’agissait bel et bien “d’un massacre”.
El Hadj Ousmane Aliou Gadio. Soldat en 1939-1945. Ancien combattant, déporté en Allemagne © Dr.Cheik Tidiane Gadio.
Sous le régime du Président Wade, Le Sénégal avait célébré la “Journée du Tirailleur” afin de commémorer les soldats Africains, “Morts pour la France”. Venus de tous les pays de l’ex-Afrique Occidentale Française et de l’ex Afrique Equatoriale Française (AOF: Sénégal, Guinée, Soudan français aujourd’hui Mali, Dahomey, actuel Bénin, Obervolta aujourd’hui Burkina-Faso, Côte d’Ivoire, Niger etc. AEF: Gabon, Oubangui-Chari aujourd’hui République Centrafricaine, Tchad, Congo Brazzaville,) ils avaient reçu les honneurs dûs à leur courage lors de ces célébrations. C’était émouvant d’assister au défilé des 55 de ces anciens combattants qui étaient venus des pays voisins.
Au cours de nos recherches sur ce chapitre occulté, nous sommes allées à la rencontre de ces héros de l’ombre, des anciens combattants qui avaient survécu au massacre, comme El Hadj Ousmane Diallo qui était resté avec un autre camarade en ville à Dakar cette nuit-là. Ils ont ainsi échappé au massacre de Thiaroye.
©.-P. Herzberger-Fofana. El Hadj Ousmane Diallo, El Hadj Ousmane Aliou Gadio .Dakar Ecole Papa Guèye Fall.Dakar 2006
J’ai eu le privilège de m’entretenir avec des rescapés du camp de Thiaroye, ces valeureux soldats mais aussi avec des anciens combattants déportés en Allemagne, dont feu El Hadj Ousmane Aliou Gadio, père de l’ex-ministre des Affaires étrangères, Dr. Cheikh Tidiane Gadio. Au cours de nos longs entretiens à l’école Papa Guèye Fall, il m’appelait affectueusement “ma fille”. Ces vaillants soldats m’ont conté le récit de leur parcours depuis leur départ de Dakar en 1939 jusqu’à leur retour à Dakar fin novembre 1944 à bord du navire Circassia. Gadio-père a été rapatrié au Sénégal en 1945, après le massacre de Thiaroye, sous prétexte que la peste sévissait à Dakar et que son régiment ne pouvait pas faire partie du contingent de l’année 1944.
A aucun moment, des paroles de haine n’on traversé leurs lèvres. Leurs récits sont empreints de nostalgie lorqu’ils parlent des heures de fraternité qu’ils ont vécu ensemble, loin de leur patrie. Leurs récits, teintées du halo que confère l’âge, nous font revivre ces instants glorieux. Ces vaillants soldats sont entrésde plain-pied dans l’Histoire, une histoire méconnue, ignorée des jeunes générations. Ils ont imprimé le champ de bataille par leurs actes de bravoure.
Les troupes coloniales en Europe
Suite aux combats sanglants de la Deuxième Guerre Mondiale en France, comme la Bataille de Lyon, les troupes coloniales ont été massacrées et déportées dans les Stalags que la Wehrmacht, l’armée nazie avait construit dans les pays occupés. Stalag est l’abréviation du terme allemand «Stammlager“ qui signifie camp de prisonniers de guerre. Seuls quelques Stalags en Allemagne étaient réservés aux prisonniers Africains. Les plus connus sont ceux de Sandbostel, Moosburg, Hemer etdeLuckenwalde à 50 kilomètres de Berlin. Les Nazis avaient construit des camps en France pour détenir les troupes coloniales qu’ils faisaient prisonnières, car la Wehrmacht craignait qu’en incarcérant des Africains en Allemagne, ils introduiraient des maladies tropicales infectieuses au sein du Reich allemand.
En France, presque toutes les troupes coloniales étaient détenues au Front Stalag de Poitiers. En 1940, l’ex-Président Léopold Sédar Senghor était interné au camp de Poitiers 230. Il n’a jamais été prisonnier en Allemagne. A Poitiers, tous les soldats devaient assister obligatoirement au cours d’Allemand. Les Allemands veulent le fusiller le jour même de son incarcération ainsi que les autres soldats Noirs présents. Ils parviennent à échapper à ce massacre en s’écriant « Vive la France, Vive l’Afrique noire». Les Nazis baissent leurs armes, d′autant plus qu′un officier français leur fait comprendre qu′un tel massacre pour des raisons purement racistes entacherait l′honneur de la race aryenne et de la Wehrmacht, l′armée allemande.
Thiaroye, le massacre de la honte
© Dr.Pierrette Herzberger-Fofana
Le massacre de Thiaroye est un acte d’humiliation, de mépris et d’ingratitude de la part de la puissance coloniale. Le mot “Tirailleur” est un terme péjoratif et raciste pour désigner les soldats Africains recrutés parfois de force par la puissance coloniale, la France. En effet, la plupart d’entre eux n’avaient jamais utilisé un fusil. Il fallait donc les former rapidement afin qu’ils puissent combattre en Europe. L’officier chargé de leur formation, excédé de constater que les soldats ne visaient pas correctement a fait la boutade suivant: ils tirent tous ailleurs et non pas sur la cible: tir-ailleurs est devenu ainsi le terme pour désigner les soldats recrutés en Afrique Subsaharienne. En 1944, le ministre des colonies annonce le rapatriement des troupes coloniales d’Afrique pour Dakar et de là leur démobilisation et le retour dans leur pays d’origine. Le 5 novembre 1944, le navire Circassia lève l’ancre au large de Morlaix avec circa 2000 Soldats dont 315 refusent d’embarquer tant qu’ils n’auront pas perçu leur prime de guerre et le pécule de captivité. Le Circassia accoste à Dakar le 21 novembre 1944. Les soldats sont transférés au camp de transit de Thiaroye. Ils sont entassés dans des dortoirs de fortune. Ils doivent maintenant faire face à l’arrogance et au racisme des gradés militaires Français. Ces derniers ignorent leurs hauts faits d’armes, comme la défense de Toulon, et leur font subir toutes sortes d’humiliation. Ils leur font échanger leurs tenues militaires contre des shorts et chéchia qui rappellent, par bien des points, la publicité raciste «y a bon Banania» des années 1930, à Paris. Mais plus grave encore: les anciens combattants ne perçoivent pas leur primes de guerre promis par la France. L’armée française refuse également qu’ils changent leur argent en monnaie locale. En effet, l’Allemagne avait versé, aux prisonniers Africains qui avaient travaillé.
Les soldats Africains faits prisonniers en Allemagne en 1944 à Luckenwalde, ville située à 80 Kms de Berlin (© Musée de Luckenwalde. Exposition permanente)
En Allemagne une allocation de 4000 Reich Marks en compensation des travaux qu’ils avaient effectué durant leur détention. M.Gadio m’a affirmé avoir conservé des billets du Reich Mark chez lui dans le Fouta. Le Reich Mark est la monnaie allemande à l’époque du 3ème Reich de 1939 à 1945. Un Reichmark équivaut en 1939 à environ 5,10€uros selon google.
Las d’être considéré commes des sous-hommes après avoir combattu dans une guerre qui n’avait rien à voir avec leur pays, les soldats prennent en otage un officier Français, le 30 novembre. Ils le libèrent le jour même, après avoir obtenu la promesse ferme qu’ils seront payés. Mais, à l’aube du 1er décembre, ce même officier Français organise le „massacre des Tirailleurs.“ La répression est sanglante. La France exécute froidement ces valeureux soldats Africains qui avaient combattu en Europe aux côtés de leurs frères d’armes Français.
Le gouvernement français voulait statuer un exemple et montrer qu’il ne supporterait pas de révoltes et encore moins une “mutinerie” dans ses colonies.
Des 1300 soldats présents à Thiaroye, 300 seront tués et 950 envoyés illico presto dans leurs pays respectifs. Enfin, 34 soldats, dont Papa Guèye Fall, seront considérés comme les meneurs et ils seront condamnés à des peines d’emprisonnement allant d’un an à dix ans et une amende de 100 Francs (pour l’époque c’était une forte somme). Ils perdaient en même temps tous leurs droits civiques et leurs droits à la pension. Ils ont tous été grâciés, en 1947, par le Président Vincent Auriol, mais cependant ils n’ont jamais perçu entièrement leurs pensions.
Les représailles du massacre de Thiaroye en France
El Hadj Ousmane Aliou Gadio. (1920-2008).Ecole Papa Guèye Fall. Dakar 2006 ©Dr.Pierrette Herzberger-Fofana
En 2008, nous avions publié le récit émouvant qu’El Hadj Ousmane Aliou Gadio (1928-2008), le père de l’ancien Ministre des affaires étrangères du Sénégal, nous avait donné de sa captivité en Allemagne. El Hadj Ousmane Aliou Gadio est l’un des rares prisonniers Africains qui fut déporté en terre germanique.
Al’annonce du massacre de Thiaroye, les soldats Africains, membres du 25 e régiment des “Tirailleurs Sénégalais” qui se trouvaient à Fréjus ont réagi avec colère. Ecoutons ce que dit El Hadj Ousmane Aliou Gadio :
“Lorsque nous avons quitté Munich, on nous a emmené à Fréjus. C’est là que nous avons appris le massacre de Thiaroye. Nous étions très fâchés. Nous étions en colère en apprenant que des officiers avaient sauvagement massacrés nos frères qui avaient combattu en Europe. Alors en signe de protestation, nous avions décidé qu’à l’avenir, nous ne saluerons plus les officiers. Un frère Ivoirien dont j’ai oublié le nom s’est rendu à Saint-Raphaël. Lorsqu’il a rencontré une patrouille française, il n’a pas salué l’officier. Ce dernier l’a appelé et lui a demandé pourquoi il n’a pas salué. L’Ivoirien lui a expliqué qu’à cause du massacre de Thiaroye, tous les soldats Africains avaient décidé ne plus saluer les officiers. Outré par une telle explication, l’officier lui a tiré à bout portant et l’a tué sur le champ.“(2)
Au cœur de la France, un officier s’est permis de tuer froidement un soldat, sans avoir peur de représailles quelconques.Combien de soldats ont été tués pour des pécadilles, la vie d’un soldat.”Black Lives Matter! “ Ne vaut-elle rien?
El Hadj Ousmane Aliou Gadio. Soldat en 1939-1945, déporté en Allemagne ©Dr.Cheik Tidiane Gadio
«On nous tue, mais on ne nous deshonore pas» (Devise de l’armée sénégalaise)
Cette humiliation couronne le mépris de la France à l’égard des soldats qu’elle a dénigrés en les qualifiant de “tire-ailleurs” et l’ingratitude de la France. Après la libération, lors du défilé sur les champs Elysées, la même France a blanchi les défilés en interdisant la participation des soldats Africains, car cela faisait tache par rapport au narratif de l’époque. Comble du mépris, la France n’a pas voulu aligner les pensions des soldats à ceux de leurs frères d’armes Européens, sous prétexte que le coût de la vie est moins élevé en Afrique qu’en France. Les veuves de guerre et les orphelins ont été complètement ignorés.
Aujourd’hui, les familles réclament réparations pour cette injustice.
Jusqu’en 2008, les anciens combattants que nous avons interrogés percevaient la somme de 100€ et un ticket de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français), ce qui est net tement inférieur aux pensions versées à leurs homologues Français. A quoi allait leur servir un ticket de la SNCF?
Une loi française nommée «la décristallisation» justifie ce traitement injuste.
Selon cette loi, le niveau de vie en Afrique est nettement plus bas que celui de la France. Pour cette raison, il n’est pas nécessaire que les “Tirailleurs” perçoivent la même pension que leurs frères d’armes Français. Malgré de nombreuses pétitions et promesses de tous les présidents Français qui se sont succédés depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, la situation des anciens combattants n’a pas changé..
L’histoire du massacre de Thiaroye est entrée dans la conscience collective grâce au film de Sembène Ousmane intitulé: «Camp de Thiaroye”».(3) Le cinéaste décrit les revendications des soldats confinés au camp de Thiaroye. Ils seront sauvagement massacrés pour avoir réclamé leur dû.
Les héros et héroïnes de la barbarie nazie
De Joséphine Baker, dont la dépouille a été transférée au Panthéon en 2021 à Léopold Sédar Senghor en passant par les troupes coloniales et Baba Diallo, né en 1908 à Baroueli, région de Ségou au Mali, chauffeur du gouverneur et ex- ministre des colonies Georges Mandel. Loyal, il a suivi le ministre de son plein gré au camp de concentration de Buchenwald, où ils sont tous deux décédés. Raphaël Elizé(1929-1944), le maire martiniquais de Sarthe sur Sablé, décédé au camp de Gutsloff-Weimar lors d’un bombardement des Alliés. Nombreux sont les Africains ou leurs descendants qui ont fidèlement défendu l’Europe de la barbarie nazie. Ils ont participé aux actes de sabotages dans la Résistance, et payé de leurs vies leur sacrifice. Certains d’entre eux ont été déportés dans les camps de concentration tels que Dominique Amigou Mendy, Sénégalais déporté au camp de concentration de Neuengamme. Il fut le photographe du Président Senghor. Les résitants Afro-Belges Jean Vosté, du Congo déporté à Dachau, Fernand van Horen déporté au camp de Flossenburg et Esterwegen. Augusta Chiwy “L’ange de Bastogne” a bravé le feu pour s’occuper des troupes alliées, arrivées en Belgique. En 2015, lors du 70 ème anniversaire de la libération des camps de concentration, nous avions demandé à la chancelière de les honorer. Dans son allocution à Dachau, Angela Merkel a notamment déclaré:
„Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, venus de toute l’Europe, mais aussi d’autres parties du monde d’Asie, d’Afrique, et cela est peut-être quasiment inconnu du public, il y avait des hommes venus du Sénégal, du Congo, de l’Erythrée. Nous rendons hommage aux 41 500 personnes qui ont perdu leur vie ici”. (communication personnellle“. (Dachau.5.5.2015) (3)
Commémoration au Parlement Européen
Le 21 mars 2024, lors de la Journée internationale contre le Racisme, nous avons organisé au Parlement Européen à Bruxelles, une commémoration en
l‘honneur des Personnes d’Ascendance Africaine. Tous arrachés à l’affection de leur mère Congolaise, Rwandaise ou Burundaise et emmenés par force par leur père belge en Belgique. Il s’agit de Jean “Johnny” Vosté, Fernand van Horen, Augusta Chiwy. Les autorités de Malines /Mechelen en flamand (Belgique), la ville où Jean Vosté a grandi et a participé à la Résistance durant l’occupation de la Belgique. Les autorités de Malines ont tenu à ce que nous renouvelions à Malines cette commémoration le 23 juin 2024 . Une rue :“Jean “Johnny” Vosté “ portera son nom le 25 avril 2025, si le conseil municipal approuve la résolution qui lui a été présentée. Ce sera la première fois qu’un Résistant Noir sera reconnu officiellement en Belgique et que sa ville honorera.
Le devoir de mémoire
Ce devoir de mémoire rend hommage à ces vaillants combattants qui ont été oubliés de tous les manuels d’Histoire et réhabilite leur honneur, leur dignité. Il nous revient de faire revivre le souvenir de tous ces valeureux hommes qui ont versé leur sang sur les chemins enneigés d’Europe pour le triomphe de la liberté. La reconnaissace de cette tragédie est le premier pas vers d’autres reconnaissances de massacres comme celles des troupes coloniales par la Wehrmacht à Chasselay en France. Actuellement où les archives sont ouvertes, au moins en Allemagne et accessibles à tous, il va falloir que les chercheurs s’attellent à découvrir les zones d’ombre de ce pan d’histoire: le rôle des troupes coloniales, de la Diaspora africaine en Europe durant le conflit mondial. Il va falloir absolument vérifier le nombre de décès lors de ce massacre vu que les chiffres ne correspondent pas à la réalité; ils ont été systématiquement diminuées et officiellement sous-estimés.
Les mesures concrètes que Son Excellence monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a préconisé seraient un premier pas vers la vérité afin de réparer cette injustice historique qui entache le dialogue UE-Afrique qui se veut un dialogue sur le même pied d’égalité, dans le respect de nos relations, dans un esprit de concorde et de réconciliation authentique. Et qu’ensemble l’Europe et l’Afrique rendent hommage à tous ceux qui ont combattu pour la liberté et la paix dans le monde.
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Sources
1: Léopold Sédar Senghor, «Hosties Noires».in Œuvre poétique. Paris: Seuil 1990p.56
2:Pierrette Herzberger-Fofana, «El Hadj Ousmane Aliou Gadio, doyen des anciens combattants, déporté en Allemagne (1920-2008) www.grioo.com/ar,el_hadj_ousmane_alioune_gadio_doyen_des_anciens_combattants_deporte_en_allemagne_1920-2008_,15694.html » 19.11.2008
3: Dr. Pierrette Herzberger-Fofana. L’hommage de la chancelière, Angela Merkel aux victimes d’Afrique et d’Asie», sur www.camer.be, 25 mai 2015 /www.camer.be/42370/34:31/allemagne-camp-de-concentration-de-dachau-lhommage-de-la-chanceliere-aux-victimes-dafrique-et-dasie-germany.html
3a : Les descendants d’Africains, les métis Allemands, Victimes de la période du Troisième Reich https://eubriefs.com/?p=11227 26 janvier 2023
4 :Allemagne : Les victimes oubliées du camp de concentration de Buchenwald https:///afrocentricity.info/2015/05/14/allemagne-les-victimes-oubliees-du-camp-de-concentration-de-buchenwald/3172
5: Dr. Pierrette Herzberger-Fofana Le massacre de Thiaroye : 1er décembre 1944.https/./www.pressafrik.com/Le-massacre-de-Thiaroye-le-1er-decembre-1944_a94298.html 12 décembre 2012; www.afrocentricity.info/2012/12/11/le-massacre-de-thiaroye-1er-decembre-1944/1357/
6:: Dr.Pierrette Herzberger-Fofana, «Dominique Amigou Mendy, rescapé du camp de concentration de Neuengamme 1909-2003» http://www.grioo.com/info5094.html 23.07.2005
Dr.P. Herzberger-Fofana Commémoration du massacre de Thiaroye, un crime contre l’humanité: le 1er décembre 1944herzbergerfofana.eu/2024/12/03/commemoration-du-massacre-de-thiaroye-un-crime-contre-lhumanite-le-1er-decembre-1944/; https/eubriefs.com/?p=17245.2.12.2024
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A.Dr. Pierrette Herzberger-Fofana. Elections présidentielles au Sénégal, Vitrine de la Démocratie https://eubriefs.com/?p=15603 30 mars 2024 ; B.Dr. Pierrette Herzberger-Fofana. De la prison au palais présidentiel: Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal https: //eubriefs.com/?p=15727 10 avril 2024